Qu’est-ce que le son nous fait ?

Le 25 janvier, notre EHPAD accueillait un professeur en Sciences de l’Information et de la Communication l’Université de Limoges, Gérard Chandès, et un étudiant en thèse de doctorat, Paul Bloyer, tous deux appartenant à une équipe de recherche de l’Université de Limoges.

La raison de leur visite ? Un test de perception du son sans en connaître la source et sans savoir à quoi ces sons doivent servir. Les personnes présentes ont donc entendu et écouté trois courtes séquences. Chacun était invité à dire si le son entendu était agréable ou désagréable, ce qu’il évoquait par associations d’idées. Il était aussi demandé de construire une histoire autour de ce son et de dire si ce qu’on venait d’entendre évoquait l’air ou le feu, ou la terre ou l’eau.

Se sont prêtés à ce test Odette, Jeanne, Jeanine, Marie, André et l’animatrice .Elle a elle aussi essayé de mettre des mots sur du son, ce qui est toujours difficile avec des sons dont on ne connaît pas la cause ni la raison. Il a été question de forgeron, de bourdonnements, d’angelus, de vache dans les alpages, mais lorsque les mots manquaient, les gestes les remplaçaient, ce qui a fort intéressé les deux « testeurs ». Tout a été enregistré et noté.

À la fin de la séance, quand tout le monde s’est exprimé, Gérard Chandès a expliqué le but du jeu : les informations recueillies sont utilisées dans un grand programme universitaire et industriel de signalétique sonore : il faut vérifier qu’un son donné est compris de la même façon par le plus grand nombre de personnes, femmes et hommes, jeunes, adultes et anciens. Les mots et gestes obtenus à l’EHPAD seront comparés par Paul Bloyer avec ceux d’étudiants.

Chacune et chacun a donc compris que ce « group-test » contribue à l’avancée de la recherche universitaire. D’autres séances sont prévues. Chacune et chacun y sera bienvenu.